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Chloé-Anne Touma et ses invités identifient les problèmes liés à la désinformation climatique et les moyen de lutter contre ce fléau, au Sommet sur la désinformation climatique organisé par le Laboratoire sur l'intégrité de l'information, à l'Université d'Ottawa.

chiffres et constats

Le Rapport sur les risques mondiaux 2025 classe la désinformation climatique—et plus largement, la mésinformation et la désinformation—comme l’une des menaces les plus importantes auxquelles le monde est confronté à court terme, en particulier au cours des deux prochaines années. Selon le Forum Économique Mondial, les experts ont identifié la mésinformation et la désinformation comme la crise la plus susceptible d’avoir un impact mondial à court terme, restant en tête du classement des risques pour la deuxième année consécutive.

Selon Statistique Canada, en 2023, 59% des Canadiens exprimaient de fortes inquiétudes face à la mésinformation en ligne, et 43% avouaient avoir des difficultés à distinguer le vrai du faux sur internet

Canadiens inquiets quant à la mésinformation en ligne
59%

Un rapport publié pour le compte d’Électricité de France (EDF) dresse un portrait mondial des opinions concernant le changement climatique, sur la base de 30 pays répartis sur cinq continents (Witkowski et Boy, 2022). Il est estimé que 9% de la population de ces pays douterait de l’existence même du changement climatique (déni de tendance) et que 28 % remettraient en question son origine humaine (déni d’attribution).

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